Comme ils annonçaient une très belle fin de semaine à Québec, après la forêt Montmorency, j’ai dormi tout près de Cap Tourmente afin d’y être très tôt le lendemain matin.
Mon but, bien sûr, c’était les Gros-bec errants. On les voit que l’hiver et bien que j’ai pu les photographier en 2013, je n’avais pas réussi à réaliser une belle photo d’un mâle, car seule la femelle avait co-opérée avec moi.
Je commence donc ma randonnée, je les entends pas très loin, donc je m’installe à une des premières mangeoires.
En les attendant discrètement, une petite mésange vient régulièrement à la mangeoire. Je n’ai pu m’empêcher de la prendre en photo avec sa graine de tournesol, ne l’ayant pas encore caché sous l’écorce d’un arbre.
Ce fût le tour de mes Gros-bec errants !! Ils sont très farouches, ils attendent longtemps avant de s’approcher de la mangeoire. Les plus braves sont bien entendu les femelles. Une fois que le mâle se rend compte que tout va bien, il approche lui aussi.
Voici la plus brave, soit la femelle
Ensuite c’est le mâle dans toutes ses belles couleurs qui nous honore de sa présence
A peine ont-ils commencés de s’approcher, qu’un groupe de personnes, s’approchant trop rapidement, les font fuir.
Je demeure donc sur les lieux, espérant leur retour.
Quelques oiseaux sont venus faire leur apparition, tel qu’un étourneau sansonnet, plusieurs geais bleus, très farouches, ne me permettant pas de faire une photo, ainsi que la mésange à tête noire qui continue à prendre des graines de tournesol.
Bien sûr, lorsqu’on parle de mangeoires l’hiver, il y a toujours des écureuils roux tout près.
Et cet oiseau, très facile de le voir l’hiver également, bien qu’en été, il est toujours présent dans nos forêts soit la Sittelle à poitrine blanche.
Après un certain temps, non seulement, les gros-bec errants ne revenaient plus, mais la lumière n’était plus belle pour les prendre en photo à cet endroit-là, je poursuis alors ma randonnée, me dirigeant vers un autre endroit où j’espère avoir la chance de les prendre de nouveau en photo.
Je me rends très loin, sans croiser d’autres oiseaux. A l’érablière, tout est si tranquille, à croire que les oiseaux ont compris que nous avions un hiver plus froid qu’à l’habitude, ils ne sont pas descendus, du moins, pas si nombreux.
Il y a toujours le Geai bleu qui est par contre, en plus grand nombre.
Je reviens donc vers l’accueil et je m’arrête près d’une mangeoire qui était dans une bonne clarté pour réussir des photos.
Un photographe y est déjà, il me dit qu’un peu plus tôt, il y avait des gros-bec errants. Ça vaut donc la peine d’attendre un peu, qui sait !
Effectivement, quelques Gros-bec errants se présentent, mais les geais bleus les chassent.
Voici un Geai bleu qui s’est laissé prendre en photo.
Les Gros-becs errants reviennent après le départ des Geais bleus. Ils sont une bonne vingtaine, si bien, qu’on ne sait pas lequel prendre en photo ! Wow !
Le mâle est allé dans le feuillage du sapin, comme il est beau dans ce décor
Malgré ces nombreux individus, je n’ai pas la possibilité de faire plusieurs photos car un groupe d’observateur est passé, ils ont fait fuir tous ces gros-bec errants sans leur permettre de se nourrir, alors qu’une mère et son enfant étaient restés derrière nous, et je voyais briller les yeux de cet enfant devant tous ces oiseaux. Il n’avait pas dit un seul mot et ne faisait pas de bruit.
J’espérais que ces gros-becs reviendraient, donc je resta à attendre à ce même endroit.
J’ai eu l’occasion de prendre un beau chardonneret jaune qui vint faire un tour rapide.
Si facile à photographier l’hiver, si difficile en été lorsqu’il a ses belles couleurs !!
J’attends toujours, cette fois-ci, c’est un écureuil roux qui m’a bien faire rire. Il était en train de manger l’écorce de l’arbre, mais je pense que sa journée fut longue et difficile, car en mangeant, il a fait une sieste.
On le voit avec une petite parcelle de l’écorce, alors qu’il a fermé ses yeux pour bien se reposer. Faut dire que ce n’était pas encore une journée chaude.
J’ai eu beau attendre, les gros-bec errants ne sont jamais revenus se nourrir.
Il était près de 4 heures, et les sentiers ferment, donc, je ramasse le tout et je reviens vers l’auto pour encore une belle journée de photographie, déçue cependant que les gros-bec errants ne soient jamais revenus alors que nous avions un groupe de 20 individus que j’avais attendu toute la journée.
C’est dans ces moments, que je me dis que lorsque j’aurai l’âge de prendre ma retraite, je vais faire de la photo que dans la semaine ! 🙂
Je finis donc avec 19 espèces de photographier dont 2 lifers.