Archive for octobre, 2019


Lors de la sortie du 16 juin dernier où j’ai eu connaissance d’un nid de pic maculé, du 17 juin au 27 juin je me suis rendue assez fréquemment au Parc Les Salines afin de capter le moment où les jeunes sortiront la tête du nid.

Je n’ai pu m’y rendre les jours de pluie et les jours où j’étais à l’hôpital.

C’est un rêve pour moi de capter ce moment précieux que je n’ai jamais réussi jusqu’à présent.

Les premières journées, les jeunes étant trop petits, j’ai alors photographié les parents qui venaient à tour de rôle pour nourrir les jeunes.

J’en revenais pas de les voir faire ces allers-retours, continuellement, sans se lasser et j’entendais les cris des bébés qui voulaient manger.

Le papa et la maman n’arrêtaient pas, aucun répit pour eux.  J’espère qu’ils prenaient le temps de se nourrir également !

J’ai donc pris des photos du mâle bien entendu.

Je ne pourrai pas tous les mettre car j’en ai beaucoup trop que j’ai réussi.

La dernière du mâle où l’on distingue si bien sa gorge rouge.

J’ai également photographié la femelle.  Alors qu’elle a rebroussé ses plumes sur la tête.

Après avoir donné la nourriture aux jeunes.

A compter du 24 juin, je commençais à voir les jeunes.

J’avais nommé ce trou « La chambre des parents » puisque le trou était plus grand.

Contrairement au petit trou plus bas où on ne pouvait voir qu’un jeune à la fois.

Ce 24 juin, j’ai pu prendre quelques photos parent-bébé.  Les jeunes ne sortaient pas la tête, mais sur ces photos, les parents ne rentraient pas aussi profondément pour les nourrir.

Le 26 juin, je pensais que ce serait la bonne journée car les jeunes commençaient à sortir beaucoup du trou.

Je pouvais voir que ce jeune avait déjà des couleurs au niveau de la gorge donc un mâle.

Ils étaient 2 femelles et un mâle.  Sur mes photos, je n’ai pu prendre que 2 jeunes à la fois.

Le 27 juin, j’avais un rendez-vous à l’hôpital.  Dès que j’ai eu finie, j’ai pris la direction du Parc Les Salines car je savais que les jeunes ne resteraient plus longtemps au nid.

Effectivement, dès que je suis arrivée, les jeunes femelles étaient presque sortie du nid. Je pouvais mieux les distinguer d’ailleurs.

Ce qui m’a marqué c’est de voir les jeunes chasser les parents afin d’avoir encore plus de nourriture.

Sur cette photo, le jeune a même enlevé une plume à un parent en le poussant assez violemment.

Ce fut le jour où j’ai pu photographier les parents en train de nourrir les jeunes.

Les parents rentraient moins la tête pour les nourrir, enfin !!

C’était étonnant de voir tous les insectes que les pics apportaient à tour de rôle, sans se lasser surtout.

Le 28 juin, les jeunes n’étaient plus dans le nid, ils avaient sortis avant mon arrivée.

Ces instants seront à jamais gravés dans ma mémoire.  Est-ce que je revivrai une telle expérience ? Qui sait !  Je peux cependant affirmer que j’en ai profité à 100% de cette opportunité.

Je termine cette semaine de photographie avec 52 espèces dont 7 lifers et le coeur remplit de joie d’avoir vécu de si beaux moments.

 

Il fait un temps superbe !

Je décide d’aller au sentier tolba à Odanak.

Les feuilles ont vraiment poussées d’un coup, c’était difficile de pouvoir photographier des oiseaux. C’était la première fois que j’y allais et il n’y avait pas beaucoup d’ouverture.

La variété des oiseaux était cependant très variées.  J’aurais bien aimé tous les photographier, mais le seul qui a accepté de bien se placer fût un cardinal à poitrine rose.

Sur une branche bien dégagé

Un peu caché par les feuilles, mais il était trop beau !

Voyant le type de sentier, étant également très achalée par les moustiques malgré le chasse-moustique, j’ai rebroussé chemin pour aller à St-Hyacinthe où un bruant des plaines a été vu depuis quelques semaines.

Je me dirige donc au Parc Les Salines à St-Hyacinthe.

En arrivant, j’entends le chant du bruant des plaines mais il ressemble beaucoup au chant du bruant familier, si bien que je n’ai pas prêté attention.

Je faisais le tour du chalet car il avait toujours été vu dans cet environnement.

Un ami de mon frère nous mentionne que c’était le bruant des plaines qu’on entendait et non un bruant familier.

Je le suis donc afin de le voir car pour moi, c’est un lifer, je ne l’ai jamais vu.

Il était là, sur une belle branche, bien dégagé, nous laissant le photographier.  Il était très en voix !

Ensuite, il s’est envolé vers ce petit conifère, tout en continuant de chanter.

Il était tellement beau sur ce type de branche, j’ai pris également cette photo.

Posé sur les branches, il y avait également un jaseur d’Amérique qui est venu le temps de 2-3 photos max.

Voici la photo que j’ai pu prendre de face.

Il s’est ensuite retourné pour nous montrer son dos.

Il s’est envolé pour ne plus se montrer à regret.

Avant de photographier le bruant des plaines et ce jaseur d’Amérique, dans un tout petit bosquet à l’arrière du chalet, j’avais repéré un couple de pic maculé.

Trop proche et trop sombre, je ne pouvais réaliser de bonnes photos.

L’ami de mon frère nous montra où était le nid.

J’ai en donc profité pour photographier ce pic car c’est mon pic préféré.  Le mâle est tellement beau avec sa gorge rouge vif.

 

J’ai également pris une photo de la femelle.  Elle n’a pas la gorge rouge, ce qui la différencie facilement du mâle.

C’est l’heure du retour car la luminosité baisse beaucoup.

Bien que j’avais été déçu d’Odanak, Le Parc Les Salines a fait ma journée et pas à peu près !!!

Ce qui termine ma journée avec 52 espèces et maintenant 7 lifers.

A chaque année, je me rendais au moins deux fois à la Montée Biggar à Godmanchester pour différents oiseaux.

J’ai donc décidé de recommencer à y aller surtout qu’il y a des oiseaux qui m’ont attirés là-bas.

Journée très ensoleillée mais comme il a plu beaucoup au printemps, les feuilles ont poussées trop rapidement à mon goût.

Au début de la montée, près de la voie ferrée, il y a toujours les goglus des prés.

J’ai eu la chance qu’un goglu des prés se pose sur un bosquet le long de la Montée Biggar.

Je l’ai donc photographié de face

Lors d’une séance de nettoyage

De dos, là où on peut admirer son beau design.  C’est sous cet angle qu’il montre toute sa beauté.

Je poursuis mon chemin et j’entends un chant que je n’avais pas entendu depuis très longtemps.  Un tohi à flancs roux n’est pas très loin.  Je m’installe et je le repère sur une branche, dégagé, sous les feuilles.

Je réussis à le prendre en photo alors qu’il chantait

Sur la branche dans une pose magnifique.

A regret, un peu à l’ombre à cause des feuilles, sans voir son oeil, on le distingue très bien somme toute.

Alors que je scrutais les alentours pour essayer de voir d’autres oiseaux, je vois un moucherolle des saules que je peux enfin identifier car il a chanté devant moi.  C’est la seule façon de différencier avec certitude le moucherolle des saules versus le moucherolle des aulnes.

Voici donc le moucherolle des saules

Comme c’était une journée très chaude, humidex à 34-35 degré celsius, les oiseaux se cachent plus creux dans la forêt.  Je n’ai pas pu photographier d’autres oiseaux malgré que j’en attendais chanter comme la paruline masquée et la paruline jaune.

Les nombreuses feuilles dans les arbres ne m’aident pas !

Ce sera partie remise !

Je termine donc cette merveilleuse et chaude journée avec 48 espèces dont 6 lifers puisque j’ai la certitude du moucherolle des saules alors que toutes les fois où je l’ai possiblement photographié, je n’étais pas certaine entre le moucherolle des saules ou des aulnes.

Merci de vos visites et commentaires, très apprécié !