Depuis le mois de février, c’est ma première journée où je peux faire enfin un peu de photos.
La semaine dernière, à cause de la grisaille au niveau de la température, je ne suis pas allée pour voir l’oie à bec court. Je tente donc ma chance en espérant qu’elle soit toujours là.
Contrairement à la semaine passée, il y a peu de bernaches, la majorité ont été sur le Richelieu et non de ce côté-ci de l’Ile Ste-Thérèse, si bien que l’oie à bec court n’y est plus.
Cependant, je distingue une bernache de hutchins dans le groupe de bernaches dans cette rigole.
Le bec est plus court ainsi que le corps et le cou. Quand elle a passé à côté d’une bernache du Canada, l’évidence était flagrante.
Se promenant tranquillement sur l’eau
De l’autre côté de la rigole, sur ses deux pattes.
Cette bernache de Hutchins a attirée mon attention, le dessus de la tête, elle avait des plumes blanches et non brunes comme d’habitude. Problème de pigmentation selon moi.
Cette bernache du Canada marchait sur la glace, on m’a expliqué que lorsqu’une bernache ou canard ou autre oiseau levait une patte, c’était pour permettre au sang de la réchauffer, ce serait pourquoi, en hiver, ils se tiennent sur une patte plus souvent qu’en été.
Bien entendu, les deux vedettes soit des hybrides oie rieuse X bernache du Canada se tenaient encore dans cette rigole. Facile à reconnaître avec le bec orange et les pattes oranges également.
De plus, les plumes de la tête n’étaient pas toutes brunes.
En s’étirant les ailes après avoir bien dormie
Les deux hybrides ensemble
Se promenant paisiblement sur l’eau
Ce qui m’a surpris, autant cette hybride que les bernaches du Canada, elle mangeait de la glace.
Puis, j’ai eu le bonheur de voir une Corneille d’Amérique, pas trop loin, sur la glace près de la rigole en chantant ou plutôt, c’était plus un cri.
On dirait qu’elle attend une réponse
Je n’ai pas réussi à la photographier pendant qu’elle buvait de l’eau dans la rigole.
Ce qui met fin à cette superbe journée de photographie.
Je termine avec 40 espèces dont 2 lifers.