Lors de ma dernière visite, un habitué de l’endroit m’a dit que pour le faisan de colchide, j’aurais plus de chance dans la semaine que la fin de semaine.
C’est pourquoi, j’ai pris congé du travail aujourd’hui pour venir tenter ma chance, surtout que c’est une journée ensoleillée.
Je regarde dans le verger, je ne vois pas le faisan de colchide, je décide alors d’aller dans les sentiers, peut-être le verrais-je.
En arrivant à la première table à pique-nique, où il y a la mangeoire pour les colibris, j’aperçois un grand pic sur les troncs d’arbres par terre. Je suis contre-jour, je ne peux pas le prendre en photo.
Je me dirige donc dans le sentier à l’arrière, c’est alors que les deux grands pics sont venus se poser non loin de moi, au bas d’un tronc d’arbre.
Ils ont l’air très actifs !!
Je prends donc ces photos, dont l’une où l’on voit la langue du Grand pic qui lui permet de repérer les fourmis charpentières et savoir où faire son trou pour les déguster.
Au repos quelques minutes, après avoir creusé un trou dans ce tronc.
A la première mangeoire, il y a deux bruants à gorge blanche qui mangent au sol.
Voici la photo de l’un d’entre eux.
Je me rend à la seconde mangeoire.
Il y a beaucoup d’oiseaux qui viennent dont le couple de vacher à tête brune.
Voici la femelle en train de se nourrir au sol.
Voici le mâle qui se régale aussi des graines de tournesol.
Par curiosité, je me dirige vers la grande digue, où cet hiver, il y avait un Petit-duc maculé. Il n’est plus là, ou tout simplement, il n’a pas sorti sa tête du trou de la cabane pour les branchus.
Cependant, j’ai le bonheur d’avoir un roitelet à couronne rubis non loin que je prends en photo. Sa tâche rouge est cachée, car c’est bien un mâle.
Sur celle-ci, malgré les ombrages de branches d’arbre plus hautes, on voit très bien sa tâche rouge.
Je reviens vers la seconde mangeoire.
Pour mon plus grand bonheur, il y a une mésange bicolore qui vient se nourrir. Faut être très rapide, elle ne reste pas longtemps en place.
Voici la photo sur la branche avant d’aller dans la mangeoire.
La revoici sur une toute petite branche, guettant le moment opportun pour retourner dans la mangeoire.
Puis un pic chevelu est venu sur un arbre. La pose de l’oiseau ainsi que la lumière du moment m’ont permises de réaliser cette photo.
Alors que c’était tranquille à la seconde mangeoire, je suis allée dans le sentier se dirigeant vers la pointe. J’ai alors vu un Pic flamboyant au bout d’un tronc d’arbre.
J’ai continué ce sentier un bon bout dans l’espoir de voir d’autres oiseaux comme la grive fauve ou encore le troglodyte des forêts, mais non. Il y a toujours une période sur l’heure du diner où les oiseaux sont absents. C’est alors l’heure de manger moi aussi, bien que je garde un oeil sur ce qui peut se passer autour de moi.
Je reviens à la seconde mangeoire où les oiseaux recommencent à être actifs.
Je vois encore plusieurs bruants hudsoniens. Je n’avais jamais vu ces oiseaux si tard au printemps.
Voici la photo sur une branche d’arbre avec des bourgeons.
Cette photo sur une perche, guettant le temps où il ira se nourrir.
Il y a bien entendu des Merles d’Amérique.
J’aime beaucoup les prendre en photo. Ils ont une allure si fière !!!
Le voici alors qu’il sautille sur le gazon.
Un petit arrêt pour une autre photo où l’on distingue très bien sa couleur orangée sur le dessous.
Où il y a des mangeoires, il y a aussi des écureuils.
Le voici en train de déguster une graine de tournesol.
Je n’ai pu m’empêcher de prendre cette photo alors que cet écureuil gris est couché près d’un endroit où il y a plusieurs graines de tournesol et se nourrit malgré tout.
Avec sa queue sur le dos, c’est vraiment trop mignon !!
Il y a plusieurs carouges à épaulettes qui viennent également se nourrir à cette mangeoire.
Voici la photo d’un immature de l’an passé, il n’a pas encore toutes ses couleurs.
Photo d’un mâle bien dégagé malgré qu’il est dans les broussailles.
Tout comme la fin de semaine passée, il y a plusieurs Quiscales bronzés. Jusqu’à ce moment-ci, je n’ai pas réussi à le photographier dégagé.
Un des Quiscales bronzés a été sur le tronc d’arbre, c’est ma chance, je le prends donc en photo !! Je ne peux espérer l’avoir plus dégagé que cela !
En retournant vers le marais, soit non loin de la première mangeoire, j’entends le chant du faisan de colchide.
Je me dirige avec le son et je le vois dans le champ avant le marais, parmi quelques chevreuils.
J’attends le temps nécessaire pour réussir à le prendre en photo dégagé malgré le foin du champ où il se trouve.
Il s’est quelque peu approché avec la lumière du soleil ce qui fait ressortir davantage ses belles couleurs.
Il est vraiment magnifique !!!
C’est un cadeau de la vie d’avoir pu enfin l’observer et d’avoir réussi à le photographier.
Je demeure à cet endroit un bout, le temps de bien l’observer, même s’il s’est quelque peu caché et que je ne peux le photographier. Je savoure le moment car c’est un lifer pour moi, il est très coloré et si beau à voir.
Durant la période où je l’observais, un vison est venu semble-t-il pour l’attaquer. Les deux étaient trop loin pour que je distingue vraiment ce qui se passait. Le Faisan de colchide s’est défendu et le vison est parti vers le marais.
Par la suite, le Faisan de Colchide s’est enfoncé dans la forêt, si bien que je ne pouvais plus le voir.
Pendant que je suis restée à observer le Faisan de Colchide, j’ai eu la visite d’une mésange bicolore, devant moi, sur un type de quenouille (je ne suis pas très bonne en plante aquatique ou de marais). J’ai eu le temps de prendre deux photos, dont celle-ci.
Je ne regrette aucunement d’être venue à l’Ile St-Bernard aujourd’hui, j’ai été très gâtée. Le Faisan de Colchide, j’espérais vraiment le voir, j’ai même eu la chance de le photographier complètement dégagé.
Je n’ai jamais eu autant d’espèces à photographier dans une journée dont un lifer en prime !!
Comment ne pas être reconnaissant envers la nature !!
Je suis donc rendue à 83 espèces dont 7 lifers maintenant depuis le début de 2016.